4 octobre 1920

La BMS organise un bombardement aérien d’un château en Allemagne où on été stockés à la hâte par Von Bock un stock d’armes ainsi que des trouvailles archéologiques.

Le raid aérien est organisé en coopération avec la nouvelle armée de l’air polonaise. Participent au raid les appareils suivants :
– Un bombardier lourd Farman F 50 piloté par un équipage français dans lequel embarque le Cpt De Veaumas du 2eme bureau de l’armée française.
– Deux bombardiers légers Breguet 14 emmenés par des équipages polonais. L’un d’eux est piloté par l’aviatrice Jeanne Luzet de la BMS (agent n°88).
– Deux chasseurs d’escorte : un SPAD XIII piloté par Lapalès (agent n°1), un Fokker D VII piloté par Plavier (agent n°79). Pour ce dernier, il pilote un avion qu’il a eu plus souvent l’occasion de combattre pendant la grande guerre...

Tous ces appareils décollent de Pologne et il est prévu après avoir bombardé leur objectif qu’ils se poseront en France, répétant ainsi à l’envers le type de raid aérien réalisé en 1915 par l’aviateur Marchal. Le survole de l’Allemagne se déroule sans histoires... Jusqu’à ce qu’ils approchent de l’objectif, le château de Von Bock. Décollent d’un champ deux chasseurs qui se précipitent pour l’interception. Plavier et Laspalès sont tranquilles : ils ont une différence d’altitude très confortable. Erreur, les chasseurs allemands grimpent en flèche comme suspendus à leur hélice, et peuvent sans être inquiétés faire une première passe de mitraillage sur les bombardiers ! Le Breguet piloté par l’aviatrice Luzet est touché et elle est elle-même grièvement blessée. Elle abandonne le combat, et, aidée par son mitrailleur, se dirige vers l’Alsace... Le Farman essuie un tir mais son mitrailleur avant descend un des chasseurs.
Plavier et Laspalès arrivent enfin pour contenir le chasseur, ce qui permet aux deux bombardiers restants de larguer leurs bombes sur la cour du château dont les sous-sols contiennent le dépôt secret. Les bombes lourdes du Farman touchent leur but et une grosse explosion souterraine secoue le château ! Laspalès et Plavier ont fort à faire avec le petit chasseur très agile que Plavier identifie comme un Siemens-Shuckert D IV. Il leur échappe et su rue sur le Farman qu’il mitraille, tuant l’observateur le Capitaine de Veaumas. Encore une fois, le mitrailleur avant du Farman montre sa virtuosité en descendant proprement son adversaire après que celui-ci l’eût dépassé !
Endommagé, le Farman accompagné du Breguet et des deux chasseurs d’escorte parvint à se poser en Alsace à l’aérodrome de Strasbourg, où le Breguet de Luzet s’était déjà posé. La courageuse aviatrice fut transportée à l’hôpital, quant au Capitaine de Veaumas, il fut enterré avec les honneurs militaires...