8 juin 1918

2 février 1918
10 février 1918
16 février 1918
8 mars 1918
10 mars 1918
3 avril 1918
5 avril 1918
9 avril 1918
12 avril 1918
14 avril 1918

Ce combat est tenu secret dans les archives de la Brigade Mobile Spéciale. Les agents, aux cours de missions passées, ont découvert de nombreux indices sur l’existence de la civilisation de l’Atlantide ainsi que de la récupération de leurs trouvailles technologiques à des fins militaires par les services secrets prussiens du Colonel Von Bock. Lors de cette mission extraordinaire, les agents de la BMS se portèrent à l’assaut d’une cité volante de l’Atlantide camouflée sur un nuage qui avait déjà été aperçue en 1916 par les agents Lebrun et Letalon. Deux années plus tard, les services de Von Bock en ont apparemment repris possession et comptaient l’utiliser comme porte-avion volant pour lancer depuis l’arrière de nos lignes un raid contre l’état major interallié. La BMS au cours d’une enquête mouvementée parvint à localiser la menace et la SPA 295 se porta à l’assaut avec 5 appareils :

  Trois SPAD XIII pilotés par le Sous-lieutenant Laspalès (agent BMS n°1), le Capitaine Lebrun (agent BMS n°81), et l’EV 2 Danltas (agent BMS n°97).
  Le Breguet 17 du LV Plavier (agent BMS n°79) accompagné de son mitrailleur le Caporal Capadaccio.
  Un Nieuport 24 emmené par un pilote qui se trouvait sur l’aérodrome de départ des avions de la BMS.

Ce dernier pilote n’en crut pas ses yeux : les avions français grimpèrent à très haute altitude, à la limite de leur plafond. Sous eux, des nuages... Et sur un nuage, des bâtiments ressemblant à des temples grecs ! A côté d’eux, plusieurs avions allemands posés sur le nuage (sont dénombrés 1 Siemens-Schuckert D III, 2 Fokker D VII et 2 Pfaltz D III. Ils décollent aussitôt à la vue des avions français et le combat s’engage, au ras du sol ou plutôt au ras du nuage. Bénéficiant d’un position favorable les avions de la SPA 295 firent un massacre : Plavier descendit un Pfaltz seul ainsi que le Siemens et un Fokker en collaboration avec Laspalès, qui descendit également le deuxième Fokker. Danltas abattit le deuxième Pfaltz.

Le temple volant de l’Atlantide fut laissé à la dérive dans le ciel et toute tentative de la BMS pour le retrouver se solda par un échec. Il emporta son secret dans les cieux... Les victoires remportées par les pilotes de la SPA 295 ne furent évidemment pas homologuées malgré quelques épaves retrouvées dans la campagne française.

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