N’ouvrez pas la porte...

1898. Extraordinaire : d’horribles bruits sont entendus dans le domicile d’un archéologue français nommé Jean Ibarus, alertant le voisinage. Dans le désordre du parvillon dévasté, les agents de la police parisienne découvrent le cadavre du propriétaire ainsi qu’un bruit, ou plutôt une phrase répétée sans cesse... elle vient d’un masque égyptien qui parle, et dont les yeux suivent du regard ! (photo) Une équipe de six enquêteurs d’élite est alors constituée ad hoc par le commissaire Fèvre, comprenant des policiers professionnels ainsi que des occultistes réputés, comme le profeseur Lucien Fergel connu pour son appartenance à la Golden Dawn. Ce sera le noyau de la future brigade mobile spéciale.

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Les meilleurs egyptologues parviennent à traduire la phrase répêtée par le masque : "N’ouvrez pas la porte". La mort de cet archéologue est assez étrange, broyé contre un mur ! C’est comme si un rhinocéros enragé avait tout dévasté l’intérieur du pavillon... Très vite, les enquêteurs établissent que l’archéologue Jean Ibarus a bien été assassiné au moyen d’une force inconnue. Il revenait précisément d’un voyage en Egypte et venait de faire des découvertes qu’il disait prodigieuses, sur une civilisation inconnue vivant à l’aube de l’humanité dont les égyptiens anciens seraient les descendants. Il a la preuve que cette civilisation possédait un développement technologique très avancé, et comptait publier ses recherches mais sa mort l’en a empêché.

D’après des indices relevés dans ses carnets de voyage, il semble qu’il ait été assassiné par des hommes d’une puissance étrangère, qui convoitaient un mystérieux demi-disque dentelé qu’il décrit longuement dans un de ses carnets et qui n’est pas retrouvé dans le pavillon. Il semble que ses assassins l’aient emporté avec eux, après leur forfait.

Les enquêteurs décident alors d’aller enquêter sur les lieux fouillés par Jean Ibarus et son équipe. Il avait en effet plusieurs associés qui s’avèrent avoir tous disparus dans des circonstances étranges. Ils partent ainsi à Malte, puis en Egypte où ils mènent une difficile enquête (leur train est attaqué par une tribu rebelle) : c’est là qu’ils en viennent à la conclusion que les services secrets prussiens sont derrière tout cela et qu’ils se préparent à faire une découverte majeure dans un temple de haute-Egypte. Le demi-disque métallique dérobé serait une sorte de clé... Après avoir télégraphié à Paris, ils décident d’aller à la poursuite de ces prussiens au Soudan.

Ils remontent alors le Nil avec l’armée de Lord Kitchener, qui part reconquérir la ville de Kartoum aux mains des partisans du Mahdi. Ils font d’ailleurs la connaissance d’un jeune journaliste nommé Winston Churchill... Assistant en spectateurs à la bataille d’Omdurman le 2 septembre 1898, ils remontent le Nil et s’enfoncent dans le désert à la recherche de l’équipe des archéologues prussiens.

Ils découvrent leur caravane près de collines où se trouve l’entrée secrête d’un temple récemment déblayée. Pénétrant par surprise à l’intérieur, ils découvrent une salle gigantesque et bien conservée garnie de peintures egyptiennes. Au fond, une porte sculptée faite d’un étrange métal aux reflets cuivrés. Plusieurs soudanais en armes accompagnent quelques européens qui sont fort absorbés par un disque métallique (dont une partie a été dérobée à l’archéologue parisien) qu’il ont posé sur une dalle du sol dans une sorte de crénelure conçue à cet effet. Ils font tourner le disque selon une combinaison savante, comportant de nombreux mouvements...

Les agents français décident alors d’ouvrir le feu et mettent rapidement hors de combat les gardes soudanais. Le chef des archéologues allemands se rend et admet sa défaite. Fair-play, il reconnait au responsable des enquêteurs français que c’est lui qui entrera dans l’histoire pour avoir passé en premier la porte !

Un débat a lieu parmi les enquêteurs français : faut-il poursuivre l’ouverture de la porte ? La majorité l’emporte et ils décident de poursuivre la combinaison des mouvements du disque.

Un seul enquêteur se rappelle du masque de Paris et décide de quitter le temple, retournant à la surface.

Il sera le seul survivant de cette expédition, retrouvé le corps brulé et à moitié fou par des méhairistes britanniques, et faire le compte rendu des évènements au commissaire Fèvre.

N’ouvrez pas la porte...

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