Barthélémy Antiphon
Joséphine Franchard
Félix Potvin
Louise Belly
Ange Vesperini
Aristide de Beaumarchais
Sylvia Cappadocci
Benoît Lacolline
Achille Afont
Marc Lebrun, agent n°81, a donné sa démission au retour de sa dernière mission en Ukraine.
Ne voulant atteindre le chiffre fatidique de 13 missions, il a décidé d’arrêter sa participation à la BMS.
Polytechnicien et ingénieur des mines du Congo, il est mobilisé en 1914 dans les troupes coloniales et participe à l’attaque de Cocobeach, un village côtier du Gabon cédé au Cameroun allemand après l’affaire d’Aboukir. Il dirige ensuite un vapeur fluvial attaquant les troupes allemandes du Cameroun, c’est à cette occasion qu’il a côtoyé des agents de la BMS et a été recruté par ce service. Ayant passé son brevet de pilote en 1915, il participe à de nombreuses batailles aériennes gagnant ses galons de capitaine et le titre d’as de l’aviation avec six victoires homologuées, et autant de non-homologuées. Il a été pendant la guerre un acteur incontournable des missions BMS sur le front occidental. Descendu dans son avion lors d’une mission au-dessus des lignes austro-hongroises, il réussit à s’échapper au bout de 24 heures en subtilisant un avion ennemi et à revenir à Venise pour continuer la lutte. Il termine la guerre décoré de la légion d’honneur, de la croix de guerre garnie de plusieurs palmes, ainsi que la médaille de bronze de la valeur militaire italienne.
Après une ultime mission en Ukraine en 1920, il a décidé de changer de vie et de diriger une entreprise en espérant mener une vie moins dangereuse. Il se marie peu après mais le mythe de Cthulhu fait une nouvelle incursion dramatique dans sa vie privée en 1923, amenant ses anciens collègues à intervenir pour le sauver.
Remarié, il s’est installé dans l’Aveyron où il dirige une usine, tout en restant un consultant de la BMS.
Quand a éclaté la seconde guerre mondiale, il a été mobilisé à l’état-major particulier du président de la République Albert Lebrun, qui se trouve être son oncle. Il a ainsi repris contact avec la BMS pour une mission au mois de juin 1940. A l’annonce de l’armistice, il a décidé de rejoindre son Aveyron natal.