10 février 1918

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14 avril 1918
18 avril 1918

De retour en France, l’agent Plavier (n°79) est envoyé à Dunkerque avec le Lieutenant Yves Tourinier (n°90), un nouveau venu à la BMS.

Plavier emmène son jeune collègue dans un restaurant de Dunkerque déguster un bon plat de moules-frites. Ils sont à table en compagnie de plusieurs aviateurs de l’aéronautique militaire quand un matelot fait irruption et s’adresse au plus gradé d’entre eux :

Mon lieutenant, ça barde chez les rosebeefs ! L’amirauté anglaise vient de nous prévenir qu’un raid de bombardiers boches a fait des ravages chez eux, ils ont réussi à en endommager quelques-uns qui reviennent en ordre dispersé vers leurs bases en Belgique. Il faut décoller pour les cueillir sur leur vol du retour, on vous demande au terrain d’aviation !

.
Sans même finir leurs moules-frites, tous les aviateurs présents dans le restaurant se ruent dans leurs véhicules et foncent sur le terrain d’aviation de Saint-Pol sur Mer.

Décollent de ce terrain 2 Nieuport 24 (dont un d’entre eux est piloté par le Lt Tourinier) et 2 SPAD XIII. Quant à Plavier, il a rejoint le port de Dunkerque et a décollé sur un hydravion Hanriot HD 2 de chasse et a rejoint en vol la formation de chasseurs terrestres.

Ce groupe patrouille au dessus des dunes... et aperçoit deux impressionnantes silhouettes de bombardiers Gothas rentrant d’Angleterre. Les avions français se ruent à l’assaut, mais deux chasseurs allemands, un Albatros DV (piloté par l’as allemand Von Dvorak) et un Fokker triplan se portent à la rescousse des bombardiers. Un SPAD XIII tombe sous les balles du triplan, qui est peu après abattu par le Nieuport 24 de Tourinier. Les bombardiers tentent de s’esquiver...
Le deuxième Nieuport part en vrille suite à un virage trop serré. Le sinistre Von Dvorak l’abat alors qu’il tente de regagner le contrôle de son appareil qui explose en vol. Le Hanriot de Plavier parvient à se glisser derrière un bombardier. Il vide dessus la bande de sa mitrailleuse. Malheureusement il est lui même touché par le tir combiné du mitrailleur arrière et de Von Dvorak qui s’est glissé dans sa queue. Grillèvement blessé et perdant son sang avec abondance, il parvient à poser son Hanriot sur un plan d’eau dans nos lignes et est évacué vers un hôpital.

Le bombardier qu’il a touché perd de l’altitude...
Des troupes belges ont la joie de le voir s’écraser avec fracas dans les lignes allemandes, homologuant ainsi la quatrième victoire officielle de l’Enseigne de Vaisseau de 1ere classe Plavier. Tourinier se verra officiellement crédité du Fokker triplan dont on retrouva l’épave.

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