A la recherche du cristal (2eme partie - Venise)

Rapport de mission n° 38
Date de la mission: Septembre 1915
Agents :

Effectuant des recherches sur les mystérieux soldats en armures trouvés dans le tombeau de la reine-serpent neuf mois plus tôt, les agents de la BMS finissent par découvrir à l’aide du blason figurant sur leur bouclier qu’il s’agit de la famille Muratello, de la noblesse vénitienne. Ils partent alors à Venise et découvrent que cette famille avait en son sien un aventurier-né, Luigi Muratello, parti à la recherche du trésor d’Alexandre le Grand en 1574 ! Quand il est revenu à Venise un an plus tard, les cales de son navire étaient bien pleines mais il succombe peu après pendant la grande peste comme toute sa famille. Ses biens ont été récupérés par la famille Giovanni. Ils enquêtent alors dans les archives de cette famille qui cache un lourd secret... elle est dirigée par des Vampires ! Les agents de la BMS s’en sortent alors d’extrême justesse, sauvés par une chasseuse de vampires nommée Simone Pouffiot. Ils ont pu découvrir que la famille Giovanni a entreposé la cargaison du navire de Luigi dans un monastère d’une île de l’Adriatique : il y avait d’étranges tablettes triangulaires, ainsi qu’une statue sumérienne. Les agents de la BMS organisent alors un raid en hydravion vers cette île isolée, maintenant placée sous souveraineté autrichienne. Ils découvrent dans les réserves du monastère la statue sumérienne, qu’ils emmènent avec eux à Venise. Mais ils apprennent aussi des moines que les tablettes triangulaires ont été saisies en 1913 et envoyées au musée de Vienne...

Septembre 1915 : Neuf mois se sont écoulés depuis l’expédition en Arabie. Durant cette période où les agents de la BMS ont été durement sollicités par leurs obligations militaires, des recherches patientes et minutieuses ont été entreprises sur le blason du bouclier tel que dessiné par les agents Laspalès et Antyphon. Après de nombreux mois de travail l’élimination de plusieurs fausses pistes, le blason est identifié comme étant celui de la famille Muratello, une famille de la noblesse vénitienne éteinte au 16e siècle. Les documents en France étant des plus rares, une équipe d’agents composée des inspecteurs Laspalès (BMS n°1), Anthyphon (BMS n°2), Dumort (BMS n°12) et Maure (BMS n°72) est envoyée enquêter à Venise.

La ville est en guerre et subit épisodiquement des bombardements d’hydravions autrichiens. L’inspecteur Antyphon a la surprise d’y rencontrer le capitaine Moizo, maintenant colonel, avec qui il effectua des vols au-dessus du désert libyen en 1912... Les deux compagnons évoquent le passé dans un café de la place St Marc, tandis que dans un coin de l’établissement ils voient Gabrièle d’Annunzio écrivant un poème. Alors qu’ils quittent la place St Marc, les agents sont témoins d’un raid et voient un hydravion autrichien se faire abattre, touché au moteur par un tir d’arme à feu parti d’un des palais du grand canale ! Tandis que les témoins de la scène se demandent qui est ce tireur exceptionnel, les agents se dirigent vers les archives municipales. Ils découvrent sur place que les Muratello étaient effectivement une riche famille vénitienne de commerçants possédant plusieurs navires. Un des membres de cette famille, Luigi Muratello, était particulièrement intrépide et se passionnait pour la recherche du trésor d’Alexandre le Grand ! Son navire, l’Orione, serait parti pour un long voyage au Proche-Orient en 1574 et revenu le 9 juillet 1575, avec 6 marins tués sur un équipage de 47. La cargaison du navire : des étoffes de Palestine, de l’huile d’olive, des tablettes anciennes en pierre triangulaire, et une statue antique partiellement en or, avec des inscriptions sur son socle ! Voilà qui est intéressant... Mais la grande peste décime Venise et Luigi Muratello y succombe peu après son retour, tout comme la quasi-totalité de sa famille. Une des dernières survivantes, Anna Muratello, se maria avec un certain Rafaele Draco Giovanni alors qu’elle était touchée par les premiers symptômes de la peste. Ceci permit surtout à la famille Giovanni de s’emparer de la fortune et des navires des Muratello... On ne sait pas ce qu’est ensuite devenu l’Orione ni sa cargaison.

Les agents décident alors d’enquêter dans les archives privées de la famille Giovanni, situées sur un petit palace sur une île de la lagune. Malheureusement pour eux, ils trouvent porte close. Forçant l’entrée du palace Giovanni, ils ont la malchance de tomber sur un vampire qui ne semble pas aimer l’intrusion des agents. Ceux-ci sont sur le point de succomber au pouvoir de domination du Vampire, quand ils sont sauvés par l’intervention miraculeuse de Simone Pouffiot, chasseuse de Vampire fanatique qui règle son compte à la créature. Les agents ont alors le temps de fouiller les archives privées. Ils découvrent que la frénésie de chasse au trésor de Luigi Muratello était bien connue et suscitait l’intérêt de tous, particulièrement de la famille Giovanni qui on ne sait trop pourquoi s’intéressait sur un voyage qu’il aurait fait en Cappadoce. Quoi qu’il en soit, le navire « Orione » fut saisi par les Giovanni et quitta Venise pour un petit comptoir leur appartenant situé sur une île de Dalmatie, où le navire fut déchargé et fouillé. Il y est mentionné que des tablettes triangulaires et la statue y furent stockés. Avec un peu de chance, quelque trois cent quarante ans plus tard, ils y sont toujours...

Les agents décident de se rendre sur cette île, située en territoire austro-hongrois, qui abrite désormais un monastère surplombant un petit village. Ils réquisitionnent deux hydravions FBA du centre aéromaritime de Venise et partent pour la côte Dalmate. Le vol est mouvementé et des coups de feu sont échangés contre des hydravions Lohner autrichiens. Mais une fois passé ce danger, le débarquement dans l’île ne pose aucun problème, et les deux gendarmes qui sont sensés la défendre n’opposent qu’une résistance symbolique. Les agents fouillent le monastère et les moines leur font voir ce qu’ils cherchent : une statue sumérienne, avec quelques inscriptions en cunéiforme. Quant aux étranges tablettes, elles étaient encore là il y a peu : elles ont été cédées au musée archéologique de Vienne en 1913... Les agents embarquent la statue manu militari, et retournent en vol vers Venise, puis vers la France en train. Ils espèrent que cette statue leur donnera de nouveaux indices...

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