Ce parisien pur jus était déjà un policier expérimenté lorsqu’il intégra la BMS.
Joséphine Franchard
Félix Potvin
Louise Belly
Ange Vesperini
Aristide de Beaumarchais
Sylvia Cappadocci
Benoît Lacolline
Achille Afont
Louise De Neuville
Il est rentré dans la police parisienne à 22 ans comme simple enquêteur. Il en gravira tous les échelons, jusqu’à atteindre le grade d’inspecteur. Il officiera pas mal d’années à ce grade dans la brigade mondaine, avant d’être recruté en 1899 par le service qui deviendra la brigade mobile spéciale en 1907 lors de la création des brigades du tigre (les 12 brigades mobiles, créés par Clemenceau, surnommé le tigre). Le commissaire Fèvre cherchait des agents expérimentés et hommes de terrain : Laspalès a le profil idéal et intègre leurs services. C’est au cours d’une de ses enquêtes qu’il est confronté au mythe.
Politiquement, Laspalès est un républicain convaincu, ce qu’il le mènera à s’opposer violemment à un officier commandant le service de l’armée concurrent de la BMS, le capitaine Collot (devenu depuis colonel), lors de l’affaire Dreyfus. Il se battra en duel, et perdra ce duel. S’il s’en sort avec des blessures mineures, il en nourrira une rancune tenace à l’égard de Collot (qui lui rendra bien). Seul les évènements de l’Opium Noir et les menaces qu’ils faisaient peser sur la France les amèneront à travailler de nouveau ensemble .
Fasciné par la technologie, il apprendra à conduire, et sera aussi parmi les premiers à passer son brevet de pilote. Mais au début de la guerre, il sera mobilisé comme simple soldat dans les troupes de choc que sont les zouaves (A l’instigation du colonel Collot, qui voulait récupérer les agent de la BMS pour son propre service). Il survivra à la boucherie, se fera détacher comme pilote puis sera rapatrié dans son service grâce à l’action de ses supérieurs civils. Comme pilote, il accèdera au rang d’as, bien qu’il soit descendu deux fois, et les deux fois abattu par le même homme, Banfield, l’as autrichien.
Lors de ses dernières missions à la fin des années 1920, ayant vu la mort d’un peu trop près et un peu trop souvent à son goût (que ce soit en zizaguant entre des zombies pour dynamiter la tombe d’un vampire, poursuivi par un rejeton de Shub-Niggurath, ou chargé par un colosse dopé à l’opium noir...), il s’estime, à bientôt 60 ans, « trop vieux pour ces conneries. »
Nommé commissaire peu après la guerre, il accède au grade de commissaire principal en 1928 au moment du départ à la retraite du commissaire principal Fèvre et codirige désormais la brigade mobile spéciale avec le commissaire principal Conti.
Le 18 juin 1940, il quitte Bordeaux dans un avion avec le général De Gaulle.
Le commissaire Laspalès est désormais un pnj.