Barthélémy Antiphon
Joséphine Franchard
Félix Potvin
Louise Belly
Ange Vesperini
Aristide de Beaumarchais
Sylvia Cappadocci
Benoît Lacolline
Achille Afont
Cet agent effectuait des études de séminariste quand il dut partir au service militaire, qu’il effectua comme officier de marine. Il y eut l’opportunité d’être parmi les premiers brevetés pilotes d’hydravions. Quand approcha sa démobilisation, la grande guerre éclata et Christophe Plavier se retrouva affecté en 1915 au centre Aéro-Maritime de Venise.
C’est là qu’il fut recruté par la BMS, après avoir accompagné une mission spéciale sur une île de la côte Dalmate où la brigade parvint à empêcher une transaction entre des créatures sous-marines nommées Profonds et des allemands des services secrets du colonel Von Bock.
Plavier fut ensuite de toutes les missions de la BMS pendant la grande guerre, tout en continuant à se battre aux commandes d’avions de chasse. Il devint un as en remportant 21 victoires homologuées, tout en réussissant des coups d’éclat particuliers comme la destruction d’une des "Grosse Bertha" qui bombardait Paris en 1918. Décoré de la légion d’honneur, de la croix de guerre avec 11 palmes, ainsi que des médailles d’argent et de bronze de la valeur militaire italienne, il fut également descendu et blessé à de nombreuses reprises pendant le conflit, ce qui lui donna l’occasion de cotoyer l’as Charles Nungesser à l’hôpital.
Après le conflit, il fit carrière à la BMS où il devint commissaire tout en effectuant de nombreuses périodes de réserve dans l’aviation maritime avec le grade de lieutenant de vaisseau, dans lesquelles il supervise l’instruction de nouveaux pilotes sur la base de Saint Raphaël. Il se marie en 1920 avec une agent du service, l’inspectrice principal Jeanne Luzet, et de leur union naît un fils prénommé Charles le 11 juin 1921.
Brusquement, en 1931, il décide de se retirer du service actif pour mener une vie plus tranquille à Saint-Raphaël. Il reste un consultant très apprécié du service.