Avions

Appareils utilisés par les agents de la BMS au cours de leurs missions. Note : si les récits concernant la BMS sont bien sûr de la fiction, les profils couleurs représentés ici sont rigoureusement historiques.

Voisin LAS

<doc27|left>Issu du Voisin L de 1912 dont il est une version remotorisée, le Voisin LAS ou Voisin 3 selon son appellation militaire est un appareil à moteur poussif, c’est à dire situé derrière le pilote. Ceci lui donne un avantage considérable en 1914 : tout le champ avant est dégagé, permettant l’installation d’une arme qui peut tirer sans être gènée par une hélice... C’est sur ce type d’appareil que fut remportée la première victoire aérienne homologuée de la guerre, le 5 octobre 1914, quand le sergent Joseph Frantz (pilote) et le sapeur Louis Quenault (mitrailleur), de l’escadrille V 24, abattirent un Aviatik du Flieger Abteilung 18 qui s’écrasa près de Jonchery sur Vesle, entrainant dans la mort son équipage composé du sergent Wilhelm Schlichting (pilote) et de l’oberleutnant Fritz von Zangen (observateur). Il s’agit de leur appareil représenté dans l’illustration au (...)
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FBA type C

<doc28|left> Le FBA type C, que les militaires désignent sous le nom de FBA 130 ch, est issu du savoir de la société Donnet-Lévèque. Il équipe la plupart des centres aéro-maritimes de la marine française au début de la guerre, dont ceux de Dunkerque et de Venise qui furent directement au contact de l’ennemi. Approchant péniblement les 110 km/h, cet hydravion est armé de bombes et parfois d’une mitrailleuse servie par l’observateur. Des agents de la BMS utilisèrent plusieurs de ces appareils pour mener une mission d’espionnage sur une île de l’Adriatique en 1915, et firent le coup de feu contre des hydravions autrichiens.

Nieuport 11

<doc26|left> Ce petit avion est le premier véritable chasseur conçu comme tel ayant équipé les forces aériennes françaises. Apparu en décembre 1915, il permet aux alliés de retrouver une supériorité aérienne que les allemands avient mis à mal avec l’apparition du Fokker Eindecker. Le Nieuport 11, surnommé "Bébé Nieuport", est fragile mais particulièrement agile et dispose d’une bonne vitesse pour l’année 1916 avec ses 160 km/h. Il équipa toutes les forces aériennes alliées de l’époque et fut remplacé des premières lignes fin 1916, non sans avoir contribué à donner la supériorité aérienne aux troupes françaises pendant la bataille de Verdun aux mains d’as comme Navarre ou Nungesser. Les agents de la BMS utilisèrent individuellement quelques-uns de ces appareils en mission. En Mésopotamie notamment, où furent utilisés des Nieuport 10, plus anciens.
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Nieuport 17 et 23

<doc14|left>Le Nieuport 17 est une version améliorée du Nieuport 11 "Bébé". Il en garde les ailes et l’empennage mais dispose d’un fuselage modifié, d’un moteur plus puissant et surtout d’une mitrailleuse synchronisée tirant à travers le champ de l’hélice. Apparu sur le champ de bataille en 1916, il est largement utilisé dans l’aéronautique militaire ainsi que toutes les forces armées des puissances de l’entente. Dépassant les 165 km/h, il est très maniable et bon grimpeur, mais souffre cependant de la fragilité de ses ailes qui l’empèchent d’effectuer des piqués prolongés. Il se fera ainsi détrôner fin 1916 par le SPAD VII, qui, bien que moins maniable, est beaucoup plus puissant et solide. Le modèle 23 est identique au 17, ne s’en différenciant que par sa mitrailleuse fixe placée sur un côté du fuselage et non au milieu. Plusieurs de ces appareils furent utilisés par la (...)
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Caproni Ca 3

<doc103|left> Le Caproni Ca 3 est un des tout premiers bombardiers lourds utilisés à grande échelle de l’histoire de l’aviation. Conçu juste avant la guerre, le Ca 3 entre en service en 1916 dans l’armée italienne et succède au Ca 1 antérieur. C’est un biplan trimoteur équipé d’un fuselage central qui se termine par un moteur à l’arrière, ainsi que de deux poutres qui logent un moteur à l’avant de chacune d’elles. Il peut emporter un chargement de bombes particulièrement important pour l’époque (800 kg) et possède deux mitrailleuses pour armement défensif, l’une servie par un mitrailleur situé à l’avant de la nacelle centrale, l’autre à l’arrière servie par un mitrailleur logé dans une cage juste au dessus du moteur central, à quelques centimètres de l’hélice... Le Caproni Ca 3 est utilisé opérationnellement contre les troupes autrichiennes pendant la première guerre (...)
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FBA type H

<doc38|left> Le FBA Type H (FBA 150 ch selon sa désignation par la marine) apparaît en 1916 et prend la suite du type C. Avec son moteur plus puissant, il atteint 145 km/h et une autonomie de cinq heures, ce qui en fait un bon hydravion de patrouille maritime. Il sera utilisé sur une très grande échelle dnas tous les centres aéromaritimes français et alliés. Il sera notamment le principal hydravion utilisé par les italiens, bien que les pilotes lui préfèrent le Macchi L 3 plus facile à piloter et dont l’amerissage est beaucoup moins délicat. Le FBA était en effet surnommé "Fatte Bene Attenzione" par les marins transalpins... Les agents de la BMS utilisèrent à plusieurs reprises le FBA type H pour leurs missions spéciales, sa capacité d’emport et son autonomie le rendant très adapté pour les missions derrière les lignes ennemies. Il fut tout d’abord l’avion des débuts du (...)
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Spad VII et XIII

<doc29|left> Ce petit chasseur apparait en septembre 1916 et va définitivement donner un avantage à la chasse française jusqu’à la fin de la guerre. En effet, ce petit bolide fonce à plus de 190 km/h, soit plus rapidement que les chasseurs allemands de l’époque, avantage qu’il peut encore pousser en entamant un piqué vertigineux pour fuir un combat car la grande robustesse de ses ailes le lui permet. Apparue quelques temps plus tard, une version remotorisée du SPAD VII file à plus de 210 km/h, ce qui en fait l’intercepteur le plus rapide de la guerre. Le SPAD XIII, apparu fin 1917, a un moteur encore plus puissant mais dont l’avantage est absorbé par le poids d’une deuxième mitrailleuse synchronisée, qui donne à l’avion une puissance de feu équivalente aux appareils allemands. Le seul défaut de ces chasseurs était leur manque relatif de maniabilité. Les agents de la BMS (...)
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Nieuport 24 et 27

<doc25|left> Cet avion est une tentative malheureuse d’amélioration du Nieuport 17 devenu dépassé par l’arrivée des SPAD plus rapides et plus solides. Il fait son arrivée au front vers le mois de mai 1917 et présente un fuselage arrondi et un empennage redessiné (le Nieuport 24 bis garde celui du Nieuport 17). Le résultat ne fut pas à la hauteur des espérances : si la vitesse de 175 km/h est supérieure au modèle 17, elle reste inférieure au SPAD ainsi qu’à celle des chasseurs allemands. Sa maniabilité n’est pas non plus excellente, cependant cet avion entrera en service et épaulera les SPAD jusqu’à la fin de la guerre. Le modèle 27 était identique au 24 avec quelques modifications sur le train d’aterrissage. La BMS utilisa quelques exemplaires de cet appareil au cours de la guerre greco-turque en 1922, pour assurer la défense locale d’un site archéologique. Ce conflit fut (...)
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Breguet 14

<doc68|left> Le Breguet 14 est un avion biplace livré en nombre à l’armée française à la fin de 1917. Avion solide et endurant, il est utilisé pour la reconnaissance et le bombardement. Attaquant en masse, les Breguet s’illustrent en contribuant à briser les offensives de la dernière chance conduites par les allemands sur le front occidental au printemps 1918. Après la guerre, il reste employé par l’armée française dans toutes ses campagnes coloniales du début des années 20, notamment pendant la guerre du Rif au Maroc ainsi qu’au Levant. Il est également très largement exporté et sert dans l’armée espagnole ainsi que dans les deux camps de la guerre gréco-turque de 1919 à 1922. Il est progressivement remplacé par le Breguet 19 "tout métal" à la fin des années 20. La BMS utilisa un exemplaire de cet avion solide de 1917 jusqu’au début des années 1930. Pourvu d’une (...)
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Breguet 19

<doc79|left> Cet appareil, qui constitue parmi les plus gros succès de l’industrie aéronautique française pendant les années 20, est un dérivé du Breguet 14 et fait son premier vol en 1922. De construction métallique en duraluminium, c’est un bombardier biplace qui sera largement exporté dans pas moins de 15 nations en plus d’être commandé par l’armée française en 1923, équipant la majorité de ses escadrilles de bombardement. Construit à près de 3000 exemplaires, il fut décliné en de nombreuses versions dont une de grand raid sur laquelle Costes et Bellonte réussirent le premier Paris-New-York direct en 1930. Plusieurs moteurs furent adaptés sur cet avion, dont la vitesse maximale se situe à environ 235 km/h. Il participa à plusieurs opérations de police coloniale dans l’empire français, à la guerre d’Espagne en 1936 ainsi qu’à des opérations durant la deuxième guerre (...)
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FBA 17

Le FBA 17 est un hydravion de liaison et d’entrainement, construit à partir de 1923 à près de 380 exemplaires en plusieurs versions. La majeure partie équipe l’aviation maritime, mais une part importante va au marché civil qui apprécie la simplicité de cet appareil pouvant transporter jusqu’à 4 personnes et doté d’une version amphibie. La BMS utilisa le FBA 17 comme avion estafette à plusieurs reprises, dont au Laos et en Amazonie où la version quadriplace était tout à fait adaptée pour transporter une petite équipe d’agents dans une zone reculée. C’est également à bord d’un tel appareil, équipé d’une mitrailleuse mobile et de lance-bombes, que des agents de la BMS affrontèrent des pirates indigènes sur la mer Rouge en 1926.

Wibault 7

Le Wibault 7 est le premier chasseur "tout métal" à entrer en service dans l’aviation militaire française. Issu du concours de 1925 où il termine assez mal classé avec une vitesse maximale de 220 km/h (soit à peine plus que les chasseurs de la première guerre mondiale), son innovation technique lui vaut toutefois une commande du ministère de la guerre en 1927 et sert en première ligne dans trois régiments d’aviation jusque vers 1933. L’aviation maritime française en mit également en service dans sa flottille de chasse embarquée sur le porte-avions "Béarn", et ce jusqu’en 1936 où il était depuis longtemps complètement dépassé. Les derniers exemplaires, réservés à l’entrainement, disparaissent des inventaires en 1938. La BMS utilisa une fois ce chasseur lors de l’affaire qui vit le détournement d’un bombardier Farman, en 1934 (dossier "L’instinct de l’ange")
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Dewoitine 371

Cet élégant chasseur est l’aboutissement des chasseurs à aile parasol en vigueur dans la société Dewoitine depuis le début des années 1920. Le prototype, le Dewoitine 37, vole pour la première fois le 1er août 1931, soit à la même époque que le Dewoitine 500 à aile basse. Equipé d’un moteur Gnome-Rhône de 700 chevaux, il apparait assez prometteur pour voir son développement poursuivi et un prototype amélorié, le Dewoitine 371, voit le jour propulsé par un moteur de 800 chevaux avec lequel il effectue son premier vol vers février 1934. Approchant les 400 km/h, il est doté d’un armement se composant de 4 mitrailleuses légères sous son aile, les ingénieurs expérimentant même le montage de deux canons de 20 mm. Dans l’armée de l’air L’avion est aussitôt commandé en série à 28 exemplaires par une lettre de commande provisoire datant d’avril 1935, mais la carrière de ce chasseur (...)
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Polikarpov I-15

Le Polikarpov I-15 est un chasseur biplan de conception soviétique sorti en 1934. Equipé d’un moteur en étoile de 700 chevaux, il atteint la vitesse de 360 km/h et est doté d’une maniabilité exceptionnelle. Il connait sa première utilisation opérationnelle pendant la guerre d’Espagne où il équipe l’aviation républicaine et c’est à cette occasion qu’il a pu être piloté par des agents de la BMS, restés dans l’aviation républicaine après la dissolution de l’escadrille d’André Malraux. Malgré un armement plus léger, il apparait comme supérieur au Fiat CR 32 italien et surclasse totalement le Heinkel 51 allemand ; en revanche ses performances tant en vitesse pure qu’en vitesse ascensionnelle se révèlent vite dépassées face aux monoplans Messerschmitt 109 B utilisés par la légion Condor. Le Polikarpov I-15 sera aussi cédé aux forces aériennes chinoises qui combattent les japonais et (...)
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